Vestige d'un panneau solaire du satellite SUPERBID B - Lot 139

Lot 139
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150 - 300 EUR
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Vestige d'un panneau solaire du satellite SUPERBID B - Lot 139
Vestige d'un panneau solaire du satellite SUPERBID B Pièce encadrée avec descriptif D. 26 x 21 x 4,5 - L. (morceau) 10 cm Le vol d'Ariane 4 V36 décolle le 22 février 1990 avec à son bord deux satellites japonais : Superbid B et BS 2x. Il s'agit du quatrième vol du lanceur européen en configuration avec quatre accélérateurs liquide (44L H10). 100 secondes après l'allumage, la fusée bascule et explose sous la pression aérodynamique à 12500 mètres du pas de tir à cause d'une canalisation bouchée. Ce morceau de panneau solaire fut retrouvé par un employé du CNES basé à Kourou au moment de l'accident et qui participa aux recherches des vestiges. Une note au verso du cadre indique cette provenance. L'objet permet de voir la tranche d'un panneau solaire de l'époque (avec les indications du fabricant) et est en lien avec l'un des plus importants incidents d'Arianespace Au départ V35 (version 44L) devait emporter les deux satellites japonais BS-2X et Superbird B et V36 (version 40, sans les 4 propulseurs) devait emporter SPOT 2 + 6 micro satellites. Un retard sur l'un des satellites japonais a contraint Arianespace à inverser les charges utiles. V35 a lancé SPOT avec succès. Et V36 s'est retrouvé en version 44L pour lancer les 2 satellites japonais. Ce changement a permis (à postériori) d'éviter la catastrophe majeure. Si aucun retard n'avait eu lieu, il est fort probable que V36, toute légère (sans les 4 propulseurs 4L) et manquant de puissance, se serait accroché à la tour de lancement avant d'exploser. Mais comme il y a eu des propulseurs, il y a peu avoir une légère correction de trajectoire et la fusée n'a fait qu'effleurer la tour. Le 22 février 1990, le vol V36 d'Arianespace décollait avec deux satellites japonais, SUPERBIRD B et BS 2x. Il s'agissait du 3ème vol du lanceur Ariane 4 en configuration 4 accélérateurs Liquide - Ariane 44L H10. Le vol ne dura que 100 secondes ! H0 : Allumage des 4 moteurs Viking V de l'étage L200 et de chacun des Viking VI des PAL - Propulseur d'Appoint à Liquide H0 + 00:00:04.4 : Décollage (00:17:00) H0 + 00:00:06.2 : Chute de pression du moteur D qui passe de 57,9 bars à 30 bars. La poussée n'étant plus symétrique, la fusée se penche du côté du moteur défaillant (frôle la tour de lancement à 3 m au lieu de 7 m pour un lancement normal) et monte de travers. H0 + 00:00:08.5 : Ordre de braquage pour compenser H0 + 00:01:30 : Ordre de braquage des tuyères à 4° H0 + 00:01:42 : Les 6 moteurs restant n'arrivent plus à compenser la défaillance des 2 moteurs. La fusée bascule, se casse et explose sous la pression aérodynamique. La fusée est à une hauteur de 9 000 m et à une distance de 12 500 m de son pad de tir On a retrouvé la canalisation incriminée dans la mangrove à Kourou. C'était une canalisation d'alimentation du moteur D du premier étage qui alimentait également un propulseur liquide. On y a retrouvé un chiffon noué à 2 bouts. Apparemment, il était très bien placé suffisamment près de la vanne pour que les 2 moteurs cessent d'être alimentés en eau très rapidement. Certainement déjà avant le décollage C'est depuis V36 que l'on compte les chiffons utilisés et on utilise maintenant un endoscope pour vérifier l'absence de pièce étrangère dans les moteurs
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