Général Antoine Charles Louis de Lasalle,... - Lot 203 - Euvrard & Fabre

Lot 203.1
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Général Antoine Charles Louis de Lasalle,... - Lot 203 - Euvrard & Fabre
Général Antoine Charles Louis de Lasalle, Metz 1775 Wagram 1809 « Il suffit d'un coup de plume pour créer un préfet, mais il faut vingt ans pour faire un Lasalle » Napoléon Bonaparte Le Général Lasalle fût l'un des plus grands sabreurs de l'Empire avec Joachim Murat. Il traversa l'Europe, de bataille en bataille, chargeant à la tête de la « brigade infernale » Cet infatigable cavalier au panache légendaire, est un enfant de la petite noblesse qui commença sa carrière à onze ans dans l'armée royale, puis, séduit par les idéaux révolutionnaires, il s'engagea dans la cavalerie, participa aux campagnes d'Italie, d'Égypte ou encore d'Espagne où il fût surnommé « el Picaro » (« la Canaille »). Le Général Thiébaud rapporte en 1801 les propos qu'il tenait à Salamanque après avoir bu tout le vin de la ville avec ses camarades de la société des assoiffés : « Tout hussard qui n'est pas mort est un Jean foutre ». Il connut les plus grands champs de bataille : Pyramides, Austerlitz, Rivoli, Medellín et fût le protagoniste du combat de Vilnadella à l'occasion duquel il brisa sept sabres et vit ses trois montures mourir sous lui. Son portrait le plus célèbre immortalise sa victoire à Stettin. Alors accompagné de deux canons et 800 hommes seulement, Il se rendit maître de la place gardée par 5300 autrichiens armés de 281 canons. L'Empereur écrivit à Murat à ce propos en 1806 : « Si votre cavalerie légère prend aussi des villes fortes, il faudra que je licencie le génie et que je fasse fondre mes grosses pièces ». Le 6 juillet 1809, alors qu'il s'apprête à livrer son ultime bataille à Wagram, il écrivit à sa femme : « Mon coeur est à toi, mon sang à l'Empereur et ma vie à l'honneur ». Malgré une victoire acquise, il rassembla quelques cavaliers pour mener sa dernière et funeste charge au cri de « Vive l'Empereur ». Il tomba quatre ans après la limite d'âge qu'il s'était fixée. « C'est déjà un plaisir assez grand que celui de faire la guerre ; on est dans le bruit, dans la fumée, dans le mouvement ; et puis quand on s'est fait un nom, quand on a fait fortune, on est sûr que sa femme et ses enfants ne manqueront de rien ; tout cela est assez. Moi je puis mourir demain. »
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